Les soins dentaires sont nécessaires pour vos équidés, c’est pourquoi la dentisterie équine est une spécialité importante pour les maintenir en bonne santé :

• Soins bucco-dentaires pour la santé physique (et donc le moral) de vos équidés.
• Meilleure mastication qui induit une meilleure digestion et assimilation des nutriments.
• (Re)Donne du confort dans la bouche lors du travail et tend ainsi à limiter les réactions de défenses.

C’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer un contrôle régulier par une technicienne dentaire équin professionnelle.

Diplômée du CFPPA d’Yvetôt, conventionnée par l’Ordre National des Vétérinaires et adhérente FFTDE, j’interviens sur vos équidés en effectuant des soins dentaires complets dans le calme et sans sédation. Chevaux, poneys, ânes, mules et bardots, tous sont concernés, peut importe l’activité de ces derniers.

La dentition de l’équidé adulte se compose de 36 à 44 dents (4x3 incisives, 4x3 pré-molaires, 4x3 molaires, 4x1 canine, 2x1 dent de loup et 2x1 dent de cochon).

Sur ces dents, 8 sont brachyodontes (croissance limité) et les autres, 36 sont hypsodontes (pousse continue de 2 à 3 mm par an pour compenser l'usure due à la mastication). Elles permettent de broyer les aliments avant qu’ils ne descendent dans l’estomac. C’est aussi l’espacement entre ces dents, les barres, qui permettent de placer le mors du filet.

Les problèmes bucco-dentaires peuvent engendrer une baisse de l’assimilation des nutriments et vitamines de l’organisme allant jusqu’à l’arrêt de manger si la douleur est trop forte. Ils peuvent également poser problème au contact du mors et donc sur le comportement de l’équidé au travail où il n’aura d’autres moyens que de fuir le contact ou d’entrer en défense : refuse le mors, pas stable sur la main, ne s’incurve pas correctement, bat à la main ou s’encapuchonne..

Pour éviter d’en arriver la, il est important de faire voir son équidé par une TDE au moins une fois par an.

Pour éviter d’en arriver la, il est important de faire voir son équidé par une TDE au moins une fois par an.

Les surdents : anomalie la plus fréquente, elle consiste en pointes d’émail non rasées naturellement par le mouvement masticatoire du cheval. Elles peuvent créer des blessures dans la bouche et restreindre la mastication des équidés.

Les dominances : dent qui a une hauteur supérieure aux autres dents. Cette pathologie peut entrainer des blessures dans la bouche, la restriction du mouvement masticatoire ou même rendre mobiles les dents qui lui sont opposées.

La persistance lactéale : Dent de lait qui persiste alors que la définitive cherche à sortir. Il y a alors risque pour cette dernière de ne pas pousser correctement.

Le diastème : Espace entre les dents qui ne devrait pas exister (autre que les barres). Fermé ou ouvert, il peut bloquer de la nourriture (bourrage alimentaire) entrainant une fermentation qui, si le processus n’est pas interrompu à temps, peut attaquer la structure même de la dent et/ou de la gencive.

Le tartre : Dépôt de sel de calcium sur la dent. Surtout localisé sur les canines ou les prémolaires du haut de la mâchoire. Il peut amener la gencive proche à un stade inflammatoire si le dépôt n’est pas enlevé régulièrement.

Les caries : Maladie polymicrobienne non spécifique des tissus durs de la dent, elle créé une cavité qui détruit petit à petit la structure de la dent. Elle peut rester en surface (carie non pénétrante) ou venir au cœur de la dent (carie pénétrante). Si la première est sans trop d’effet, la deuxième peut déclencher une pulpite sur la dent.

La dent de loup (ou de cochon si elle se trouve sur la mâchoire inférieure) serait une dent vestigiale, reste de la dentition du cheval qui n’était même pas encore domestiqué.

Cette dent la n’est pas problématique sauf si un mors est placé dans la bouche de l’équidé. En effet, ce mors, lors de l’action de la main, va venir prendre contact avec la dent de loup. La petitesse de sa racine via le réseau nerveux et sous la force du mors, va alors émettre des signaux de douleur.

Sous la douleur, le cheval va alors adopter une posture de défense et cela va géner la relation cheval/humain lors de l’utilisation du mors.

Dans ce cas, il faut faire avulser la ou les dents de loup présentes avant de commencer à utiliser un mors. Ce processus doit s’effectuer sous anesthésie et sédation vétérinaire.